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Santé et Sécurité au Travail

Conclusions de la CNESST – Enquête d’accident

Chute mortelle de plus de 15 mètres

Source : CNESST

  le 9 octobre 2021

 

La CNESST a dévoilé les conclusions de son enquête suite à la chute d’un travailleur ayant coûté la vie à M. Étienne Plouffe, poseur de systèmes intérieurs pour Construction V.M.K. inc.. L’accident est survenu le 27 avril 2021, sur un chantier de construction sous la responsabilité du maître d’œuvre LK Industries inc., à l’Hôpital régional de Saint-Jérôme.

 

L’enquête de la CNESST a pu déterminer trois causes pour expliquer l’accident :

 

  • Alors que le haut de son corps était appuyé et se trouvait par-dessus le garde-corps, les vis qui retenaient le montant au parapet se sont arrachées et le travailleur a fait une chute libre de 15,24 m.
  • L’installation du garde-corps était dangereuse en ce que la composition du parapet sur lequel le garde-corps était fixé n’offrait pas la résistance suffisante.
  • La gestion de la protection contre les chutes était dangereuse, notamment par l’installation de garde-corps ayant une résistance insuffisante puisqu’elle offre un faux sentiment de sécurité.

Comment cet accident aurait pu être évité :

 

  • planifier les travaux de façon à ce que les travailleuses et les travailleurs soient protégés des dangers de chute en tout temps pendant l’ensemble de l’exécution des travaux;
  • modifier la position de travail du travailleur de manière à ce que celui-ci exécute son travail à partir du sol ou d’une autre surface où il n’y a aucun risque de chute;
  • installer des garde-corps pour empêcher la chute ou utiliser un autre moyen assurant une sécurité équivalente. Si ce n’est pas possible, s’assurer que le travailleur utilise un harnais de sécurité relié à un système d’ancrage par une liaison antichute;
  • s’assurer que les garde-corps offrent une résistance suffisante et que leur conception est conforme à la réglementation.

De plus, les garde-corps doivent être installés conformément à la réglementation en vigueur. Les plans utilisés doivent être signés et scellés par une ingénieure ou un ingénieur inscrit au tableau de l’Ordre des ingénieurs du Québec.

Visualisez les causes de l’accident dans le rapport d’enquête de la CNESST :  ici

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